“…Les soutiens à l’agriculture prennent des tournures telles, qu’elles imposent à l’agriculteur de laisser de côté ce pourquoi il a toujours travaillé : la production, au profit de la qualité du paysage…Le rôle des agriculteurs est de pouvoir produire et d’en vivre, ce n’est pas d’être paysagiste…” (cf Mme Patricia Bidau, Présidente de l’UPFG, TG du 07.10.2015.
Aujourd’hui la politique agricole, dans sa mondialisation, a signifié la perte de notre souveraineté alimentaire. D’ailleurs nous ne satisfaisons plus que 47% de nos besoins.
Il est temps de réclamer une agriculture productrice qui nourrisse et qui permette aux familles paysannes d’en vivre.
Mais après avoir détruit les espaces agricoles sans avoir pensé à préserver les agriculteurs et les espaces naturels nécessaires que pouvons nous faire ? Maudire ceux qui ont permis cet état de fait ?
L’exemple de Singapour, Ville-Etat, dont seul 2% de son territoire est dévolu à l’agriculture, démontre que la reconquête de la souveraineté alimentaire est possible !
Certes les “fermes verticales” ne sont pas la panacée, mais elles ont permis, à Singapour, d’avoir une production indigène libérée de la totale dépendance des importations (légumes, fruits…). La Chine s’y est mise, avec succès, pour ces grands centres urbains, la France construit son unité pilote, la Hollande exporte 80% de sa production de tomates vers…l’Italie !
La recherche et la technologie en la matière viennent de Hollande et d’Allemagne. L’Asie les rattrape !
Toutefois, les premières mesures à promouvoir et à mettre en place sont : 1) Payer le juste prix aux agriculteurs. 2) Exiger des distributeurs qu’ils réduisent leurs marges. 3) Instaurer des mesures de protection saisonnière pour la production indigène. 4) Appliquer le troc alimentaire au niveau international…alors nous pourrons parler de souveraineté alimentaire, de commerce équitable et durable. Tout le reste ne sert qu’un mondialisme exacerbé et exacerbant de type soviétoïde !
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