Biens communs

Les biens communs sont des biens dont on ne peut pas contrôler qui les utilisent. Ce sont des bien rivaux, mais non excluables.

On parle de biens non excluables, lorsque leur propriétaire ne peut pas contrôler qui d’autre les utilise. On dit qu’un bien est rival, lorsque son utilisation par un agent porte atteinte à sa consommation par d’autres. Comme il n’est pas possible de contrôler qui s’en sert, tout le monde a intérêt en consommer autant que possible. Les biens communs sont par conséquent surexploités.

La pêche en haute mer est un exemple de bien commun. Comme la haute mer n’appartient pas à un seul pays, personne ne peut contrôler exactement qui y pêche. Néanmoins, le poisson pêché par un pêcheur ne peut l’être par un autre. Ainsi, plus il y a de pêcheurs en haute mer, moins il y a de poissons pour chacun d’entre eux. Le cœur du problème se trouve dans le fait que tout le monde a intérêt à pêcher le plus de poisson possible, car il n’y pas de contrôle et que cela ne coûte rien. Il en résulte une situation de surpêche en haute mer. Un jour ou l’autre, à moins que des mesures ne soient prises pour y remédier, il n’y aura plus de poisson en haute mer.

Une mesure préventive possible est d’établir des droits de propriété artificiels. Par exemple, la haute mer peut être divisée en différentes zones attribuées à différents pays. Il devient alors préférable pour chaque pays de veiller à ce que sa zone ne soit pas surexploitée.

Les biens sont subdivisés en quatre catégories : biens privés, monopoles naturels, biens publics et biens communs (voir aussi : biens collectifs, biens semi-publics ou biens publics impurs).

Neuste Artikel

  1. Votations
Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
  1. Votations
Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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