Commission d’enquête parlementaire (CEP)

Dans le cadre de sa mission de haute surveillance du Conseil fédéral, de l’administration fédérale, des tribunaux fédéraux et des autres organes de la Confédération, l’Assemblée fédérale peut créer une Commission d’enquête parlementaire (CEP). Le Conseil national et le Conseil des États ont toutes deux le droit de créer une CEP pour enquêter sur les incidents de grande importance. Les CEP des deux conseils peuvent se réunir pour mener des enquêtes et faire un rapport conjointement. La Commission dispose de droits de contrôle étendus, y compris le droit d’inspecter les dossiers et de tenir des auditions (interroger des fonctionnaires, entendre des experts), mais l’enquête se limite à clarifier une question spécifique.

Il est important de noter le principe selon lequel une CEP n’est pas un tribunal pénal ou une autorité disciplinaire. La nomination prend la forme d’un arrêté fédéral simple. Cette décision est initiée à la manière d’une initiative parlementaire par un membre du Conseil, un groupe parlementaire ou à l’initiative d’une commission.
La nomination suit une consultation du Conseil fédéral.

Jusqu’à présent, quatre commissions d’enquête parlementaire ont été constituées en Suisse.

● 1964 : enquête sur la procédure discutable d’acquisition d’avions de combat Mirage (« Affaire Mirage »)
● 1989 : enquête sur l’administration du DFJP (en particulier du parquet fédéral) et de la stratégie de lutte contre le blanchiment de capitaux et le trafic international de drogue, dans le cadre des événements entourant la démission prématurée de la Conseillère fédérale Elisabeth Kopp (voir « Affaire Fichen »).
● 1990 : enquête sur les activités du service de renseignement militaire, la gestion des données personnels au sein du Département fédéral de la défense et la présence d’organisations de résistance secrètes et de services de renseignement extraordinaires.
● 1996 : étude des problèmes d’organisation et de gestion de la caisse de pension de la Confédération et de l’administration du Département fédéral des finances.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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