Taxe pigouvienne

28. On appelle taxe pigouvienne une taxe d’incitation qui sert à déterminer les coûts d’un effet externe pour les prendre en compte dans le prix du produit. (Internalisation). S’il n’existe pas de solution privée pour internaliser l’effet externe (voir théorème de Coase), l’État peut utiliser des incitations financières pour influencer le comportement des acteurs du marché de manière à maximiser le bien-être.
Dans le cadre d’une taxe pigouvienne, le prix de l’effet externe (p. ex. les émissions de CO2) est défini de façon à correspondre exactement aux dommages causés par l’effet externe. De cette manière, l’effet externe est alors inclus dans le prix du produit.

Exemple :
L’impôt sur les huiles minérales est un exemple de taxe pigouvienne. Supposons que le montant de l’impôt correspond exactement aux dommages causés à l’environnement par la combustion d’huiles minérales:
Si l’impôt n’existe pas, la consommation d’essence est excessive, car elle est bon marché et que les effets externes ne sont pas comptés. On introduit maintenant une taxe pigouvienne sur l’essence afin de remédier aux dommages environnementaux qu’elle cause. La consommation d’essence chute alors jusqu’au niveau où le bien-être est maximal. L’effet externe n’est néanmoins pas éliminé.

Neuste Artikel

  1. Votations
Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
  1. Votations
Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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