Couplage chaleur-force (CCF)

Par couplage chaleur-force (CCF), on entend
– une centrale électrique qui fournit simultanément de la chaleur, ou
– un système de chauffage qui produit de l’électricité en même temps.
Ces deux types d’énergie, la chaleur et l’électricité, sont donc fournis simultanément (couplés).

La production d’électricité dégage de la chaleur. Lors d’un couplage chaleur-force, elle est par exemple utilisée pour chauffer de l’eau ou pour fournir de l’eau de chauffage. Cela permet une utilisation plus optimale du combustible (un meilleur rendement). Selon les experts, le couplage chaleur-force peut atteindre un rendement de 90 à 95 %. Cela signifie que 90 à 95 % de l’énergie contenue dans le combustible d’origine (p. ex. pétrole ou charbon) peut être utilisée sous forme d’électricité ou d’eau chaude.

L’utilisation d’installations à couplage chaleur-force présente un grand potentiel. En combinaison avec des pompes à chaleur électriques, on peut aujourd’hui déjà les utiliser à de nombreux endroits.
Le grand avantage de ces systèmes est qu’ils peuvent chauffer des locaux sans consommation supplémentaire d’énergie primaire (p. ex. mazout). Cela permet de réduire les émissions de CO2. Si de tels systèmes sont intégrés systématiquement dans les logements, les experts s’attendent à une réduction possible de 25 % des émissions totales de CO2 de la Suisse. En outre, jusqu’à un tiers de l’électricité nécessaire en Suisse pourrait être produite au moyen de tels systèmes. Aujourd’hui on utilise par exemple une partie de la chaleur produite lors de l’incinération des déchets dans les installations d’élimination pour produire de l’électricité. En 2006, 2,7 % de la production totale d’électricité de la Suisse provenait d’installations à couplage chaleur-force.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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