Motion (Version F)

En Suisse, la motion est un instrument d’intervention de l’Assemblée fédérale. Une motion charge le Conseil fédéral de déposer un projet de loi ou une résolution ou de prendre une mesure dans les deux ans.

Tous les parlementaires peuvent présenter une motion et n’importe quel nombre d’entre eux peut la signer. Lorsqu’une motion est présentée, le Conseil fédéral la soumet au conseil prioritaire (le conseil dont émane la motion). S’il rejette la motion, celle-ci est classée. Dans le cas contraire, le second conseil peut voter. Si ce dernier adopte aussi la motion, le mandat sur lequel elle porte est confié au Conseil fédéral, qui doit alors informer régulièrement les Chambres des mesures qu’il prend pour s’en acquitter. Contrairement au postulat, à l’interpellation ou à la question ordinaire, une motion est contraignante.

En 2010, 50 motions ont été soumises au Conseil des États et 378 au Conseil national.

Au niveau fédéral, cet instrument est réglé par la Loi sur le Parlement (LParl, art. 120-122). La motion existe également au niveau cantonal et, en partie, dans les grandes communes.

Il existe d’autres initiatives parlementaires, dont le postulat, l’interpellation et la question ordinaire :
Interventions Proposition
Motion Le Conseil fédéral est chargé d’élaborer une loi ou de prendre une mesure. Exigence : les deux chambres doivent avoir adopté la motion.
Postulat Le Conseil fédéral doit examiner l’opportunité d’élaborer une loi ou de prendre une mesure. Il présente un rapport à ce sujet. Exigence : un postulat est adopté s’il est approuvé par l’un des conseils.
Interpellation Le Conseil fédéral répond à des questions. La réponse peut ensuite être débattue au sein du conseil.
Question ordinaire Le Conseil fédéral répond à des questions, mais la réponse ne peut pas être débattue au sein du conseil par la suite.

Neuste Artikel

  1. Votations
Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
  1. Votations
Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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