Paiements directs

Les paiements directs sont des contributions de l’État aux agriculteurs pour les prestations d’intérêt général qu’ils fournissent, comme la conservation des paysages. L’article 70 et suivants de la Loi fédérale sur l’agriculture servent de base juridique à ces paiements.

On distingue les paiements directs généraux et écologiques.
Les agriculteurs reçoivent des paiements directs généraux en fonction de la superficie qu’ils cultivent, de l’importance de leur bétail, de l’emplacement de leur exploitation ainsi que de leurs revenus et de leur situation financière. La contribution par hectare et par an s’élève à 1 020 CHF (état en 2013). La hauteur des contributions est plus élevée, par exemple, en cas d’élevage dans des conditions difficiles, c’est-à-dire sur des terrains vallonnés. Il existe certaines conditions préalables à l’octroi des paiements directs, qui sont l’accomplissement des prestations écologiques requises, la détention des animaux respectueuse de l’espèce, un bilan de fumure équilibré, l’utilisation ciblée de produits phytosanitaires, une part équitable de surfaces de compensation écologique, un assolement régulier et une protection appropriée du sol.
Pour obtenir des paiements directs écologiques, des exigences spéciales qui vont au-delà des prestations écologiques requises doivent être respectées. Il s’agit par exemple de contributions écologiques, éthologiques, pour la qualité écologique, d’estivage et pour la protection de l’eau.
Au total, les agriculteurs reçoivent chaque année environ 2,8 milliards de francs de paiements directs, dont 2,2 milliards sont des paiements directs généraux et 0,6 milliard des paiements directs écologiques. En 2012, cela représentait une moyenne d’environ 49 492 CHF par exploitation.

Au contraire des subventions, les paiements directs sont versés par la Confédération indépendamment de la quantité produite, mais plutôt en fonction des superficies cultivées et des autres conditions citées ci-dessus.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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