Biens publics

Les biens publics ont deux caractéristiques particulières. Ils sont non excluables et non rivaux.

Les biens non rivaux peuvent être consommées par deux personnes en même temps. La consommation du bien par une personne n’affecte pas la consommation du même bien par une autre personne. Au contraire, si une personne consomme un bien privé, par exemple qu’elle mange un petit pain, une deuxième personne ne pourra pas manger le même.

On parle de biens non excluables, lorsque leur propriétaire ne peut pas empêcher leur consommation par des tiers. En d’autres termes, le propriétaire ne peut pas contrôler qui peut utiliser ces biens ou non. Ainsi, tout le monde peut les utiliser gratuitement dès qu’ils sont produits et, par conséquent, personne n’est prêt à payer pour les obtenir. De ce fait, ils ne sont pas offerts dans une économie de marché libérale.
Un bien public est donc une défaillance du marché, car il n’est finalement pas offert, bien que tout le monde souhaite le consommer.
Dans une économie sociale de marché, ce problème peut être résolu si le bien est offert par l’État et financé, par exemple, par les impôts.
On appelle aussi cette défaillance du marché le problème de l’« opportuniste », car même ceux qui n’ont pas payé pour le bien en question peuvent en profiter.

C’est le cas, par exemple, d’un feu d’artifice : un quartier résidentiel décide de tirer des feux d’artifice pour marquer son anniversaire. Profiter des feux d’artifice n’est pas rival, parce que tout le voisinage peut les regarder sans déranger les autres spectateurs. Le problème réside toutefois dans le fait qu’admirer les feux d’artifice n’est pas excluable. Supposons que chaque habitant verse une contribution de 10 CHF. Il y a un problème, car même ceux qui n’ont pas contribué de 10 CHF peuvent admirer les feux. Par conséquent, seules quelques personnes, s’il y en a, paieront la contribution. Les autres sont ce qu’on appelle des opportunistes. Ce sont ceux qui comptent sur le fait de pouvoir en profiter gratuitement. En fin de compte, les feux d’artifice n’auront pas lieu parce que chacun attendra que les autres paient.
Il en va de même pour l’éclairage public ou la défense nationale.

Les biens sont subdivisés en quatre catégories : biens privés, monopoles naturels, biens publics et biens communs (voir aussi : biens collectifs, biens semi-publics ou biens publics impurs).

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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