Ceteris Paribus (en français)

Ceteris paribus est une locution latine qui se traduit par « toutes choses étant égales par ailleurs ». Cette expression est utilisée en particulier par les économistes pour préciser que toutes les variables pertinentes, à l’exception de celles qui viennent d’être examinées, restent constantes.

Illustrons cela par un exemple :
Prenons par exemple le prix du blé en Suisse. Nous apprenons que la récolte de cette année sera très maigre en raison des intempéries persistantes. Une mauvaise récolte conduit à une pénurie de l’offre. Cela signifie qu’il y a moins de blé à disposition sur le marché. On peut alors dire ceteris paribus que le prix du blé va augmenter. En effet, nous pouvons prévoir que le blé va devenir plus cher si toutes les autres conditions qui peuvent influencer son prix restent identiques. On peut par exemple imaginer qu’au cours de la même période, les droits de douane pour les importations de blé vers la Suisse aient été abaissés ou que le riz, servant de substitut au blé, soit devenu moins cher. L’abaissement des droits de douane et la baisse du prix du riz entraîneraient tous deux une baisse du prix du blé et nos prévisions seraient donc erronées. Pour éviter cela, on ajoute donc l’hypothèse ceteris paribus aux prévisions ou déclarations pour laisser une marge d’erreur.

Neuste Artikel

  1. Votations
Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
  1. Votations
Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 56 avions de combat. Il s’agit d’ici, plus précisément, de 30 F/A-18 C/D Hornet, qui ont été acquis en 1997. Les 26 F-5 E/F Tiger, qui font partie de la flotte aérienne depuis 1978, sont obsolètes, car ils ne sont que d’un usage limité. Actuellement, tous les 56 avions de combat sont en service pour trois missions principales, la garantie de la souveraineté de l’espace aérien suisse, un service de transport aérien, ainsi que pour observer le trafic aérien quotidien. Avec la fin de leur durée d’utilisation en 2030, l’achat de nouveaux avions de combats ainsi qu’une modernisation du système de défense sol-air ont été décidés au parlement en décembre 2019.

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