Concurrence monopolistique

La concurrence monopolistique est une forme de marché qui se caractérise par le libre accès au marché, un grand nombre de fournisseurs et des produits différenciés.
Il s’agit donc d’une forme de marché située entre le monopole et la concurrence parfaite.
Dans un marché où la concurrence est monopolistique, les entreprises offrent des produits comparables, c’est-à-dire des produits qui répondent essentiellement aux mêmes besoins. Néanmoins, ces produits sont différenciés, ils ne sont pas identiques. Ils peuvent différer, par exemple, en termes de qualité, de design ou d’autres propriétés.
Ainsi, chaque fournisseur possède le monopole de son propre produit. Cependant, puisqu’il existe des dizaines ou des centaines de produits aux avantages semblables, il est relativement aisé de remplacer le produit d’un fabricant par celui d’un autre. Les fournisseurs sur un marché en situation de concurrence monopolistique disposent donc d’une certaine marge de manœuvre en matière de formation et de politique de prix. Ils sont cependant limités par le biais de la concurrence avec d’autres fournisseurs de produits comparables.
Le modèle théorique du marché de concurrence monopolistique est celui qui décrit le mieux la réalité, où la plupart des biens diffèrent d’une manière ou d’une autre (ils sont différenciés).
À court terme, les fournisseurs peuvent enregistrer aussi bien des pertes que des profits dans une situation de concurrence monopolistique. À long terme, néanmoins, contrairement à une situation de monopole, ils ne peuvent réaliser aucun bénéfice ni aucune perte sur un tel marché. En effet, lorsque la situation génère des bénéfices, de nouveaux fournisseurs sont attirés sur le marché. Par conséquent, la pression concurrentielle s’accroît et les prix chutent. Certains fournisseurs quittent alors le marché en raison des pertes subies et, de ce fait, la pression concurrentielle diminue et les prix augmentent.

Exemple de concurrence monopolistique :
Il existe des milliers de livres différents, mais tous ont un contenu similaire. Les auteurs et / ou les maisons d’édition bénéficient ainsi du monopole de leurs propres livres, puisqu’il n’y en a pas deux qui sont exactement les mêmes. Les possibilités de formation des prix sont néanmoins limitées. En effet, si le roman policier d’un auteur est, en comparaison, plus cher que d’autres livres tout aussi passionnants, le client achètera tout simplement un de ceux-ci. Bien que ce soit un livre différent, il offre des avantages similaires.

Différence avec la concurrence parfaite :
Contrairement à une situation de concurrence parfaite, la concurrence monopolistique possède ce qu’on appelle des capacités excédentaires. Elles découlent du fait que les entreprises dans un tel marché sont confrontées à des rendements marginaux en baisse, comme dans un monopole. Si ces entreprises maximisent leurs bénéfices, elles produiront exactement la quantité à laquelle le rendement marginal coïncide avec les coûts marginaux. Cette quantité se situe cependant toujours en dessous des coûts moyens minimum. En d’autres termes, dans un marché de concurrence monopolistique, les entreprises pourraient réduire leurs coûts moyens en produisant davantage. Ce n’est pas le cas en situation de concurrence parfaite, où le rendement marginal est toujours égal au prix courant du marché et donc constant.
Une autre différence entre la concurrence monopolistique et la concurrence parfaite est ce qu’on appelle la marge. Ce « supplément » constitue la part du prix qui excède le coût marginal. En situation de concurrence parfaite, le prix est toujours identique au coût marginal et une telle majoration n’existe donc pas. Toutefois, comme le fournisseur produit avec des rendements marginaux décroissants, dans un contexte de concurrence monopolistique, une différence émerge toujours. Il est donc intéressant pour ces entreprises, contrairement aux fournisseurs d’un marché de pleine concurrence, de vendre une unité supplémentaire pour le même prix.

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