Courbe de Philips

La courbe de Phillips illustre la relation entre le taux de chômage et le taux d’inflation.

A.W. Phillips, qui a découvert courbe de Phillips, a observé que les années où le chômage était faible, l’inflation était élevée, et vice versa. On peut expliquer cela de la manière suivante : lorsque la demande de biens augmente dans une économie, le niveau des prix augmente également et les producteurs produisent davantage de biens. Cette augmentation du volume de production fait baisser le taux de chômage, car la production de biens supplémentaires nécessite plus de main-d’œuvre. Par définition, la hausse du niveau des prix entraîne une hausse du taux d’inflation.
On en déduit qu’un faible taux de chômage ne peut pas coexister avec une faible inflation et donc qu’un équilibre entre les deux situations est nécessaire.

La courbe de Phillips à long terme
Les économistes Friedman et Phelps étaient cependant d’avis qu’à long terme, l’économie monétaire n’avait aucun impact sur l’économie réelle. En effet, l’inflation entraîne normalement une hausse proportionnelle des prix nominaux et des salaires. Comme les prix ont augmenté, les travailleurs ne peuvent donc pas acheter plus malgré leurs salaires maintenant plus élevés. L’inflation n’a donc aucune conséquence pour l’économie réelle. Comme la demande de biens et donc l’offre n’augmentent pas malgré un niveau de prix plus élevé, il n’y a pas besoin de plus de main-d’œuvre. Le taux de chômage resterait donc au taux normal, indépendamment du taux d’inflation.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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