Une défaillance du marché survient lorsque le mécanisme de l’offre et de la demande est incapable d’attribuer les biens aux personnes qui en ont le plus besoin. En cas de défaillance du marché, des distributions non optimales peuvent se produire.
Les raisons principales de défaillance du marché sont les suivantes :
● Lorsque les principes d’exclusion ou de rivalité par rapport à des biens non privés échouent, et qu’ils ne sont donc pas offerts sur les marchés libres. Par biens non privés, on entend aussi bien les biens publics (comme l’éclairage public), les monopoles naturels (p. ex. l’approvisionnement en eau) et les biens communs (tels que l’air pur).
● Dans un marché libre, des effets externes peuvent survenir, sous forme de coûts externes (p. ex. la pollution qui ne doit pas être compensée par le pollueur) ou de bénéfices externes (comme la valeur récréative d’une forêt bien entretenue). Le marché ne peut pas internaliser ces effets externes par lui-même. Dans de nombreux cas, c’est l’État qui s’en charge en exigeant que les coûts externes soient taxés selon le principe du pollueur payeur (p. ex. taxation des carburants fossiles) ou en compensant les avantages externes, par exemple sous forme de subventions.
● Les monopoles et les cartels sont d’autres exemples de défaillance du marché. En effet, la formation monopolistique des prix tout comme les accords de prix empêchent le marché de répartir les biens de manière optimale. De même, ce problème peut être résolu par la mise en place d’agences gouvernementales qui démantèlent ou sanctionnent les cartels et les monopoles.
● Les asymétries de l’information peuvent également avoir un impact négatif sur les résultats du marché. Il est fréquent que les demandeurs et les fournisseurs n’aient pas une vue d’ensemble sur les offres et les demandeurs. En outre, ils n’ont parfois que des connaissances très limitées de certains produits (p. ex. dans le domaine de la santé). La répartition du marché ne peut donc pas se dérouler de manière optimale.
● On peut considérer la défaillance du marché au sens large comme une justice distributive. Au sens large, parce qu’un marché qui fonctionne bien peut aussi conduire à des distributions perçues comme injustes. Ce problème concerne principalement les revenus, mais aussi les biens vitaux comme l’eau potable. Des distributions très inégales, bien qu’efficaces, peuvent entraîner des tensions sociales au niveau des revenus ou des biens essentiels. Si cela se produit, l’État peut redistribuer ou rationner certains biens afin d’assurer que leur répartition soit plus équitable. Il est impossible de déterminer clairement à partir de quel moment une distribution est équitable ou dans quelle mesure les distributions fondées sur le marché devraient être par la suite redistribuées. C’est pourquoi ces questions font donc toujours l’objet de litiges réglementaires.
G2 serait nécessaire, mais: Au moment, juridiquement, une obligation pour toute la population de se faire vacciner est exclue. La…