Le scrutin proportionnel fonctionne de la manière suivante :
Seuls les candidats figurant sur les propositions électorales (listes) soumises par les partis peuvent être élus. Lors de l’élection, les votants doivent utiliser des listes officielles qui sont soit vides, soit déjà remplies. Après l’élection, on détermine le nombre de votes que chaque parti a obtenus. On les appelle les « suffrages de parti », qui comprennent les « suffrages nominatifs » et les « suffrages complémentaires ». Les premiers sont l’ensemble des suffrages exprimés pour un candidat. Les listes comprenant un nom de parti soumises avec des lignes biffées ou laissées en blanc (= suffrages blancs) sont comptées comme voix pour le parti. C’est ce qu’on appelle les suffrages complémentaires. Si une liste est soumise sans nom de parti, les suffrages des lignes laissées en blanc et biffées sont perdus.
Une personne ayant le droit de vote a la possibilité de cumuler et de panacher. Cumuler signifie inscrire le nom d’un candidat à deux reprises dans une liste. Panacher signifie transférer des candidats d’une liste à une autre. La liste comprend alors un mélange de candidats de différents partis.
Pour obtenir le « chiffre de répartition », tous les suffrages exprimés en faveur d’un parti sont divisés par le nombre de sièges à pourvoir + 1. Ce chiffre détermine le nombre de sièges par parti. Le parti distribue alors ses sièges à ses candidats qui ont obtenu les plus de suffrages.
Ce système entraîne la perte de certains sièges, car ils ne peuvent pas tous être distribués. En divisant le nombre de suffrages des partis par le nombre de sièges attribués + 1, le mandat restant est obtenu. Les sièges restants (= mandats restants) sont attribués au parti ayant le ratio le plus élevé. C’est pour cela que les apparentements de listes sont d’une grande importance. Grâce à eux, les mandats restants peuvent être mieux exploités.
G2 serait nécessaire, mais: Au moment, juridiquement, une obligation pour toute la population de se faire vacciner est exclue. La…