Le Système d’information Schengen (SIS) est une banque de données électronique sur les personnes et les objets recherchés à l’échelle européenne. Il est considéré comme un moyen efficace de lutter contre la criminalité transfrontalière telle que la contrebande, le trafic d’êtres humains, de drogue et d’armes. L’introduction du Système d’information Schengen vise à compenser une éventuelle perte de sécurité causée par la suppression du contrôle systématique des personnes aux frontières intérieures de l’espace Schengen.
Le SIS a été créé en 1995 et comprend actuellement 24 États membres de l’UE, ainsi que la Norvège et l’Islande. En avril 2013, après cinq ans de développement, la deuxième génération, SIS II, qui offre des fonctions étendues telles que la possibilité de saisir des données biométriques (empreintes digitales et photographies) a été introduite.
Les personnes recherchées, soumises à une interdiction d’entrée ou disparues sont enregistrées dans le système sous la section des Personnes. Ainsi, une perquisition effectuée par une autorité de police d’un pays Schengen peut être vue par toutes les autres personnes autorisées en quelques minutes. Dans la section des Objets, sont enregistrés les biens disparus, comme les billets de banque, les voitures et les camionnettes, les armes à feu et les documents d’identité, qui auraient pu être volés ou acquis illégalement.
En Suisse, les autorités suivantes ont accès au système :
● La police cantonale
● Le Corps des gardes-frontières
● Les Offices fédéraux de la justice et des migrations
● Les ambassades et les consulats à l’étranger délivrant les visas
● Les offices cantonaux des migrations
● D’autres autorités
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