Libre-échange

Le concept de libre-échange fait référence à la libre circulation des biens (marchandises et services) entre les partenaires commerciaux de différents pays.

Toutes les réglementations qui entravent le libre-échange sont comprises comme des mesures protectionnistes. Il s’agit notamment des interdictions de commercer, des embargos, des droits de douane, des contingents d’importation, de la préférence pour les fournisseurs nationaux, etc. On utilise souvent des mesures protectionnistes pour les raisons suivantes :
● Protéger les industries bien implantées de la concurrence étrangère.
● Protéger les industries émergentes jusqu’à ce qu’elles atteignent une taille adaptée.
● Protéger les industries d’importance stratégique, par exemple pour la défense nationale.
● Protéger les emplois indigènes.
● Générer des recettes à partir des droits de douane.
L’entrée du lexique sur l’économie ouverte explique comment la circulation de marchandises, de services et de facteurs de production peut influencer la croissance de différents pays. Le libre-échange, en revanche, n’englobe que la circulation des biens et des services. Les restrictions au libre-échange ont toutefois un impact sur l’efficience d’une économie et donc également sur sa croissance. En effet, si certains États produisent les biens et les services qui sont rendus les plus attrayants par des interventions publique, au lieu de ceux pour lesquels ils possèdent un avantage comparatif, les ressources mondiales ne sont alors pas utilisées efficacement. Ces économies restrictives enregistrent en conséquence incidences négatives sur la prospérité

Les situations de libre-échange intégral sont néanmoins rares. Même les pays qui encouragent le libre-échange appliquent une série de mesures protectionnistes dans certains domaines (p. ex. l’agriculture). L’OMC (Organisation mondiale du commerce) a pour objectif d’éliminer les barrières commerciales et les mesures protectionnistes, en d’autres termes, d’instaurer le libre-échange.

Les types de coopération en matière de libre-échange entre les pays peuvent être divisée en 5 groupes.
● Accords de libre-échange : les barrières commerciales sont abolies, mais chaque État membre reste politiquement indépendant quant à ses relations avec les non-membres. Exemple : l’AELE.
● Union douanière : en plus d’accords de libre-échange, une union douanière adopte une politique commerciale commune contraignante envers les non-membres.
● Marché intérieur : il s’agit de l’étape suivante en direction de l’intégration économique de plusieurs pays, qui exige, au-delà d’une simple union douanière, la libre circulation de tous les facteurs de production (voir économie ouverte). Exemple : l’Espace économique européen.
● Union économique : Une union économique englobe tous les aspects du marché intérieur, mais prévoit en outre la création d’institutions économiques communes et le développement d’une politique économique commune. Exemple : L’Union européenne.
● Union monétaire : c’est la forme la plus forte d’intégration économique. Elle découle de la décision d’une union économique d’utiliser une monnaie unique. Exemple : l’Union monétaire européenne.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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