Comme tout marché, le marché du travail est structuré en termes de demande et d’offre. La demande provient des entreprises qui recherchent de la main-d’œuvre. L’offre est constituée de la partie de la population qui offre sa force de travail. Le salaire réel (= salaire ajusté en fonction de l’inflation) détermine le niveau de l’offre et de la demande. Plus le salaire réel est élevé, plus il est coûteux pour les entreprises d’employer de la main-d’œuvre. La demande de travail diminue en conséquence. Bien entendu, l’inverse est vrai pour la population générale. Plus le salaire réel est élevé, plus les gens sont prêts à travailler et plus ils travaillent longtemps. L’offre de travail est donc plus élevée.
Le marché du travail est équilibré lorsque le taux de salaire d’équilibre (l*) est atteint et que l’offre et la demande coïncident (A*). Si le taux de salaire est supérieur ou inférieur à l*, il se déplacera vers l* parce qu’il y a soit une offre excédentaire (chômage), soit une demande excédentaire (pénurie de main-d’œuvre)
C’est ce que montre le graphique ci-dessus : le taux de salaire commence à l0 et les entreprises ne demandent donc que 10 de main-d’œuvre (demande de travail). Il y a donc un excédent d’offre de travail (chômage), car il y a plus de gens qui cherchent du travail que de postes offerts par les entreprises. Comme il n’est pas possible pour tous les chercheurs d’emploi de trouver un travail, les chômeurs offriront leur travail à un taux de salaire inférieur. Le taux de salaire général va alors baisser, car les entreprises préfèrent engager des chômeurs à moindre coût. À un taux salarial qui leur est plus favorable, la demande de travail des entreprises augmente donc (pour plus d’explications, voir demande de travail). Ainsi, le taux de salaire passe de l0 à l* et le nombre de travailleurs de 10 à A*. Le marché du travail est alors équilibré.
Dans ce modèle, le marché atteint toujours une situation de plein emploi. Cependant, cela est possible uniquement dans les conditions suivantes :
● Concurrence parfaite : dans ce cas, ni les employés / syndicats ni les employeurs n’ont suffisamment de pouvoir de négociation pour exercer une influence sur les salaires. En outre, il n’y a pas de restrictions quant aux résiliations ou autres imposées par l’État.
● Transparence de l’information pour tous les acteurs du marché du travail. Cela signifie qu’ils ont tous connaissance du nombre de postes vacants et du nombre de demandeurs d’emploi.
● Pas de frais de transaction : pour les frais de contrat, de déplacement, de temps ou de résiliation de contrat.
● Absence d’illusion monétaire : les employés ne se trompent pas sur la valeur réelle de leur salaire nominal.
● Compétences : tous les travailleurs possèdent les mêmes compétences ou ont des compétences interchangeables.
G2 serait nécessaire, mais: Au moment, juridiquement, une obligation pour toute la population de se faire vacciner est exclue. La…