Système par répartition

Un système par répartition est un moyen de financer les régimes de sécurité sociale, en particulier la prévoyance vieillesse. En Suisse, le 1er pilier de la prévoyance vieillesse, l’AVS, est financé au moyen d’un tel système.
Cela signifie que l’argent qui est déposé aujourd’hui est reversé immédiatement pour les rentes. C’est-à-dire qu’il n’est pas épargné. Les jeunes d’aujourd’hui paient donc les rentes des personnes âgées d’aujourd’hui. Cette méthode contraste avec celle de la couverture par capital utilisée par la caisse de prévoyance. Dans ce cas, chacun économise un avoir de vieillesse individuel à partir duquel les rentes seront versées.

Avantages du système par répartition

● Il peut être mis en place rapidement. Contrairement à la couverture par capital, aucun délai initial n’est nécessaire
● Grâce au système par répartition, la redistribution sociale peut prendre place relativement facilement au moment souhaité
● Il est donc bien adapté pour garantir un revenu minimum aux personnes âgées
● Les rentes peuvent facilement être ajustées à une inflation plus élevée ou à des salaires moyens plus élevés.

Inconvénients du système par répartition

● La couverture par capital augmente le taux d’épargne et abaisse donc les taux d’intérêt, ce qui est bon pour l’économie. Le système par répartition n’offre pas cette possibilité.
● Le fait que le système par répartition implique généralement une redistribution sociale entraîne des distorsions dans la répartition de l’économie, ce qui réduit la prospérité.
● Un monopole naturel apparaît lorsqu’un bien peut être produit ou distribué avec des économies d’échelle croissantes.
Les monopoles naturels sont une forme de défaillance du marché.
Ils se produisent lorsque les coûts variables sont négligeables par rapport aux coûts fixes. Dans ce cas, le coût moyen total par unité produite diminue constamment avec l’augmentation de la quantité. Il ne vaut donc tout simplement pas la peine qu’une seconde entreprise produise le même produit, ce qui établit un monopole à long terme.

Exemple :
L’approvisionnement en eau est un exemple typique de monopole naturel. Comme il nécessite de très gros investissements (réservoirs, réseau de distribution d’eau, etc.), ses coûts fixes sont très importants. Supposons qu’ils s’élèvent à 1 million de francs. La survenue de coûts variables, par exemple les coûts de distribution de l’eau à travers un réseau existant, est très rare, donc supposons qu’ils sont nuls. Dans la zone d’approvisionnement en eau, on compte 100 ménages qui veulent être approvisionnés.
S’il n’y a plus qu’une seule entreprise qui s’occupe de l’approvisionnement en eau pour tous ces ménages, elle peut le faire pour 1 million de francs. L’alimentation en eau par ménage coûte 10 CHF.
Mais s’il y avait trois entreprises, elles devraient toutes trois faire les investissements nécessaires. Comme trois réseaux de distribution individuels devraient être un peu plus petits que celui d’un monopole, on suppose cette fois des investissements de 800 000 CHF par entreprise. Au total, un montant de 2,4 millions de francs doit être investi. L’approvisionnement en eau coûte alors 24 CHF par ménage.
On se trouve donc dans une situation de monopole naturel, car les coûts sont moins élevés avec un seul fournisseur qu’avec plusieurs.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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