Théorie de la croissance endogène

Les néoclassiques partent du principe que toute économie qui ne réalise pas de progrès en termes de productivité ne peut croître que jusqu’à un point maximum. Les défenseurs de la théorie de la croissance endogène (c.-à-d. qui vient de l’intérieur) soutiennent que, pour autant qu’on investisse dans la recherche, la croissance dure indéfiniment. La recherche rend possible une croissance continue de la productivité, sans que l’économie ne cesse de croître. Dans le cadre de cette théorie, les économies ouvertes ont trois effets.

● Les entreprises nationales les moins productives sont évincées du marché par une concurrence accrue. Les plus performantes sont incitées à innover en permanence. De ce fait, la productivité de l’ensemble du pays augmente.
● Les entreprises peuvent approvisionner un marché plus vaste et donc mieux répartir leurs coûts fixes. L’efficacité de nombre d’entre elles s’en trouve accrue.
● Les pays en développement bénéficient d’un transfert de connaissances technologiques, ce qui accroît en permanence leur croissance.
Ces trois éléments incitent les entreprises à investir davantage dans la recherche pour en tirer profit. Ainsi, contrairement à la théorie néoclassique, l’ouverture renforce la croissance économique sur le long terme.

Ces deux théories comportent cependant des inconvénients majeurs. D’une part, les pays les moins développés peuvent être freinés dans leur croissance, car ils se rendent compte qu’ils resteront à la traîne de nombreux pas malgré les investissements. D’autre part, des effets externes survenir. Par exemple, les investisseurs internationaux peuvent contourner des réglementations du travail déjà souples ou engendrer des dommages environnementaux dans les pays en développement.

Exemples d’économies ouvertes
De nos jours, la plupart des économies dans le monde sont relativement ouvertes. On peut par exemple citer les États membres de l’UE, qui partagent un marché intérieur commun, comme des modèles d’économies parfaitement ouvertes.

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Dans les cantons de montagne, des moutons ont été dévorés à plusieurs reprises par des loups ces dernières années, ce qui a soulevé des questions sur la biodiversité et la coexistence paci-fique entre les hommes et les animaux. Celles-ci provoquent souvent un clivage entre les cantons de montagne concernés et le Plateau central. Un loup dans la vieille ville de Soleure, d’Aarau ou de Berne ferait presque certainement sensation. Il est donc crucial de clarifier la compétence des cantons dans la régulation des populations, c’est pourquoi une révision partielle a d’abord été discutée.
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