Dans deux jours, les jeux seront faits et la campagne 2019 pour les élections au Conseil national aura vécu. Campagne à laquelle j’ai eu la grande chance de participer grâce à la confiance que l’assemblée générale des Verts m’a témoignée en me portant sur la liste. Elle restera, quel que soit le résultat dimanche soir, une formidable expérience.

Je ne vais pas le cacher, je ne crois pas avoir été aussi fatigué de toute ma vie. Mon corps me fait mal partout. Et je n’ai plus vingt ans. Faire campagne, en tout cas comme j’ai essayé de le faire, c’est un exercice physique d’une incroyable intensité. Et ce d’autant plus quand tous les déplacements, à une exception près, se font à vélo (et pas électrique) dans une bonne partie du canton.

Remplir les innombrables questionnaires, écrire des textes sur mon blog pour défendre mes idées, être présent sur les réseaux sociaux, répondre aux sollicitations diverses et variées et faire campagne sur le terrain soir après soir, après le travail, et week-end après week-end demandent une formidable énergie.

Si je n’en ai pratiquement jamais manqué tout au long de ces mois de campagne, c’est parce que je me suis « nourri » de celle de toutes les personnes que j’ai rencontrées, de tous les soutiens que j’ai reçus sous d’innombrables formes, à commencer par celui de mon parti. Les images se bousculent dans ma tête en pensant à tous les échanges autour des thèmes « verts » que j’ai eus grâce à cette campagne.

Faire, notamment, la connaissance d’un voisin grâce à la carte postale « électorale » mise dans sa boîte, d’un vigneron suite à un courrier de lecteur, de collègues que j’ai presque harcelés pour qu’ils n’oublient pas de voter, de membres des Verts, de ses colistiers et colistières jeunes et moins jeunes, de militant.e.s de diverses associations et partis, d’opposant.e.s aux idées vertes, de candidat.e.s d’autres partis a été rendu possible grâce à cette campagne.

Quant aux soutiens qui m’ont été apportés par les associations dans lesquelles je milite depuis longtemps et par mon entourage proche et lointain, il a été tout simplement formidable. Et j’en suis très touché. A tel point d’ailleurs que je me mets tout seul une certaine pression en espérant que le score que je ferai dimanche ne les décevra pas…

Si je devais résumer cette campagne par une seule phrase, ce serait celle d’une amie qui m’a dit un jour : « Didier, tu as l’air de prendre tellement de plaisir à faire cette campagne. » Rien à ajouter, sauf que je compte bien en avoir encore au cours de prochaines heures, car la campagne n’est pas tout à fait finie !

Comments to: Fin de campagne

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NEIN zur Individualbesteuerung: Splitting-Modell ist tauglicher zur Abschaffung der Heiratsstrafe. Die Heiratsstrafe gehört zwar endlich abgeschafft – aber nicht via Individualbesteuerung. Die Individualbesteuerung ist extrem kompliziert und bestraft den Mittelstand. Die Individualbesteuerung würde auf einen Schlag 1.7 Millionen zusätzliche Steuererklärungen auslösen, die alle bearbeitet und kontrolliert werden müssen. Damit wären in der ganzen Schweiz weit mehr als 2’000 neue Steuerbeamte nötig, die keine zusätzliche Wertschöpfung bringen, aber die Staatsquote zusätzlich erhöhen würden. Doch auch auf anderen Ämtern würde der administrative Aufwand stark steigen. Hinzu kommt: Die Individualbesteuerung privilegiert die Aufteilung der Erwerbstätigkeit zu je 50%. Ehepaare, die eine andere Aufteilung wählen, werden durch die Progression steuerlich massiv benachteiligt. Dies wäre ein Angriff auf den Mittelstand. Die Individualbesteuerung ist nicht praxistauglich. Mit dem SPLITTING haben wir eine Lösung, die sich bereits in zahlreichen Kantonen bewährt hat. Sie ist unkompliziert und schafft keine neuen Ungerechtigkeiten. Diese Lösung zur Abschaffung der Heiratsstrafe kann problemlos auch bei der direkten Bundessteuer eingeführt werden.
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Warum so viele Beschwerden gegen Planungen und Baugesuche? Um das Bauen in der Schweiz voranzutreiben, hat der Bund via Raumplanungsrecht die Vorgaben an die für die Raumplanung zuständigen Kantone so verschärft, dass diese gezwungen sind, diesen Druck via Richtplanung an ihre Gemeinden weiterzugeben. Diese müssen dann die kantonalen Vorgaben in ihrer Ortsplanung umsetzen. Wer sich gegen Bauvorhaben erfolgreich wehren will, muss dies heute auf der Ebene des Baugesuchs tun. Das wird leider von offizieller Seite dann einfach als Querulantentum abgetan. Warum so viele Beschwerden gegen Planungen und Baugesuche? Um das Bauen in der Schweiz voranzutreiben, hat der Bund via Raumplanungsrecht die Vorgaben an die für die Raumplanung zuständigen Kantone so verschärft, dass diese gezwungen sind, diesen Druck via Richtplanung an ihre Gemeinden weiterzugeben. Diese müssen dann die kantonalen Vorgaben in ihrer Ortsplanung umsetzen. Wer sich gegen Bauvorhaben erfolgreich wehren will, muss dies heute auf der Ebene des Baugesuchs tun. Das wird leider von offizieller Seite dann einfach als Querulantentum abgetan.

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